La Bain de la fille au feu

Comportement/Photo

Brûler, pour moi, c’est l'espoir que les femmes puissent se libérer des liens de la liturgie. Les femmes qui veulent s’exprimer sont douces et fraîches, courageuses et chargées. Dans le film « Les Amants du Pont-Neuf », il y a une scène où les affiches de recherche de personnes apparaissent abruptement dans une posture débordante d'exagération. C’est une démonstration de la puissance de l'état qui au lieu d'attendre d'être lues occupent l'espace visuel et public avec leurs pattes de danse. Quand on détruit cette affiche, l’ironie n’est pas à propos de la liberté elle-même telle que l’appareil d’État peux comprendre. Cependant, c’est l’acte de l’imposer à l’individu en tant que seul critère de « liberté » parce qu’elle prive l’individu de son propre jugement de valeur.

À travers du feu primitif sauvage, en contraste avec la lumière artificielle du bâtiment derrière lui, la liberté de la protagoniste est celle de la flamme qui n'est pas liée à une forme fixe et qui est capable d'exploser instantanément en une énergie puissante avec une tendance à l'auto-destruction et à la dévastation. Bien qu’elles soient éblouissantes et scintillantes, la flamme elle-même en tant que symbole d'une force primordiale s'oppose à la lumière de la société de consommation et au caractère de la « Narration ». Elle brûle la vie elle-même.